Sarah Fielding, auteure et traductrice anglaise dont les romans ont été parmi les premiers en langue anglaise et les premiers à examiner la vie intérieure des femmes et des enfants. Fielding était la sœur cadette du romancier Henry Fielding, que de nombreux lecteurs croyaient être l’auteur de romans qu’elle publiait anonymement, bien qu’il ait nié ces spéculations dans la presse. Elle vécut avec son frère après la mort de sa femme en 1744. Cette année-là, elle publie son premier livre, The Adventures of David Simple, un roman dont le style comique imite celui de son frère et de son principal rival littéraire, Samuel Richardson, qui était aussi l’un de ses amis proches. Avec la suite, The Adventures of David Simple, Volume the Last: In Which His History Is Concluded (1753), elle développe un style plus distinctement le sien, qui montre une plus grande complexité des sentiments, un développement plus complet du caractère et une dépendance réduite à l’intrigue. The Governess (1749) est didactique et dépeint avec une sensibilité comique les aléas de la vie sociale britannique pour le développement moral des femmes. Considéré comme le premier roman pour filles en langue anglaise, il connut un succès immédiat et connut cinq éditions du vivant de Fielding tout en inspirant de nombreuses imitations. Elle n’a publié qu’un seul livre sous son propre nom, une traduction du grec ancien des Mémoires de Socrate de Xénophon (1762), une réalisation importante dans la mesure où peu de femmes de l’époque de Fielding ont acquis une maîtrise savante des langues classiques. D’autres œuvres incluent une collaboration avec son amie Jane Collier intitulée The Cry: A New Dramatic Fable (1754). Bien que le didactisme éclipse souvent l’élan narratif de la prose de Fielding, les critiques la créditent comme une innovatrice dotée d’un sens aigu du motif humain et d’un humour ironique vif. Source : Sarah Fielding | Auteur anglais | Britannica
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